Publié le : 08 janvier 20205 mins de lecture
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Femme au volant, mort au tournant ? Pas forcément, parfois ceci peut arriver aussi en ligne droite… S’il existe un domaine ou les féministes nous ont tué, c’est bien l’automobile. Objectivement il est politiquement incorrect de déclarer que la femme n’est pas l’égale de l’homme, qu’elle ne peut exister que dans une cuisine ou bien au repassage, mais qu’elle est catastrophique quand il s’agit de manier un volant. Notez cependant que ce n’est pas correct : certaines femmes sont également catastrophiques en cuisine (comme moi) ou bien ne connaissent pas grand chose sur la couture , mais les hommes leurs pardonnent si elles sont belles et minces… et si elles ont moins de 25 ans. Pas au delà. Pourtant, tout au début de l’automobile, l’homme, en croyant probablément bien faire, et en se se demandant comment lier des femmes aux automobiles, il trouve une idée fixe excellente : la femme jouera un rôle d’élément décoratif à la voiture.

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Femme et voiture; soeurs jumelles

Finalement, s’il ne voyait pas trop à quoi d’autre elles pouvaient servir, il n’a jamais pensé que la femme sera un jour capable de conduire.  Ce mythe continue (mal)heureusement jusqu’à nos jours. Essayez d’imaginer les hommes autour d’une voiture rouge pendant une foire à l’automobile en train de se coucher dessus. Difficile… Ainsi, nous voyons que la femme et la voiture sont les soeurs jumelles. L’une ne peut exister sans l’autre, au moins dans le monde du visuel. Dans la vie quotidienne la chose est pratiquée un peu moins souvent : à la station d’essence ce sont les hommes qui nous servent, au lavage aussi. N’est-il pas bête de fonder une société avec de belles femmes qui seraient chargées de laver les voitures des gentilshommes riches ? Certes, il faudra voir le prix du service, les pauvres auraient certaienement froid toutes déshabillées et mouillées ? Il faudra prévoir des serviettes et un stock des préservatifs pour au cas où aussi, à mon avis. Avez-vous vu peut-être le film « Bad teacher » (mauvaise prof) avec Cameron Diaz ? Si oui, vous savez de quoi je parle. La touche féminine transforme, en quelque sorte, la voiture, cette machine à transporter en dépit du bon sens. Rapellons ici la première qui se pencha sur la question : Emilienne-Mustapha Crodatier, célèbre féministe détentrice d’un Doctorat en psychologie de la pâte à tartes, diplôme féminin prestigieux en cette époque reculée ou l’on octroyait peu d’accès à l’enseignement au femelles. En exigant de lui ouvrir les portes des garages au nom du féminisme, et certaienment grâce à ses atoûts ( !), qu’elle arrive à devenir stagiaire chez différents constructeurs où elle exige la justification de choix techniques auxquels elle ne comprend rien, jusqu’au jour ou elle arrive chez V8-Brothers. Son histoire, ridicule ou non, m’inspire quand même : je ne suis pas la seule qui préfére rester au garage et nettoyer ma belle 308 que préparer les plats préférés de mon mari. Durant l’histoire de l’automobile le rôle de la femme par rapport à la voiture changera, tout le monde la connait plus ou moins: les pouvoirs publics autoriseront par la suite les femmes à conduire. Seulement les défenseurs de l’environnement excédés par les morts violentes de platanes arrachés à la vie par un véhicule dont la conductrice occupée à se retoucher le maquillage a confondu rétroviseur et miroir de courtoisie, obtiennent après une lutte acharnée qu’on aménage le réseau routier en fonction de ses usagères. Et voilà cette fameuse question de se maquiller dans la voiture, là c’est vraiment exagéré ! Nous, les femmes, nous sommes des créatures responsables, vigilantes, nous savons anticiper les problèmes avant qu’ils arrivent. C’est pour cette raison, que, même s’il nous arrive de regarder dans le rétroviseur un petit instant, c’est jamais sans raison !