En hiver, l’adhérence sur les routes devient précaire en raison de la pluie, de la neige, du gel, du verglas. Les pneumatiques perdent leur efficacité en dessous de 7° : les distances de freinage se rallongent, la motricité est moins bonne. La batterie est également plus sollicitée pour les phares, les essuie-glaces, la climatisation et les essuie-glaces. En résumé, les conditions hivernales mettent à rude épreuve les véhicules et leurs conducteurs. Voici nos conseils pour entretenir son véhicule en hiver, c’est-à-dire avant et pendant.

Rouler avec une monte pneumatique adaptée

Dans des conditions d’adhérence précaire, le pneumatique hiver garantit un meilleur contact avec le sol. Sa gomme reste souple quand la température chute en dessous à de 7 °C, car la sculpture du pneu, c’est-à-dire sa lamellisation et son taux d’entaillement sont plus importants. Cela se traduit par une tenue de route préservée, une maniabilité rassurante et une motricité toujours disponible même sur sols froids, enneigés ou gelés. Le pneumatique hiver est conçu pour ne pas être pris à défaut sur chaussées froides, qu’elles soient humides, enneigées ou recouvertes de verglas. Le marquage qualité des pneus hiver est identifiable sur le flanc du pneu et doit être 3PMSF (Three-Peak Mountain Snow Flake) et inclure également, si vos conditions habituelles de roulage le requièrent, un marquage M+S (Mud + Snow, Boue et Neige). Lorsque vous montez vos pneus 3PMSF, songez à faire vérifier la pression d’air des quatre pneus une fois par mois. La température a un impact sur la pression du pneu. La pression des pneus baisse avec la température, occasionnant un sous-gonflage. À l’inverse, des températures qui remontent permettent à la pression des pneus d’augmenter, rouler en sur-gonflage étant très dangereux.

Vérifier régulièrement l'état de la motorisation

La motorisation est soumise à rude épreuve par le froid. Pour commencer, procédez au contrôle des niveaux des liquides du moteur : liquide de refroidissement, lave-glace et huile. Ces liquides sont essentiels au fonctionnement de votre véhicule. Des niveaux trop bas de l’un de ces liquides aura à  un impact sous la forme de problèmes mécaniques, tels un joint de culasse HS qui laissera le liquide de refroidissement se mêler à l’huile, ou une surchauffe du moteur en raison du liquide de refroidissement insuffisant … Élément essentiel de la motorisation, la batterie est également plus sollicitée en hiver, et se décharge plus rapidement. Afin de pallier cela, vérifiez régulièrement pendant l’hiver le niveau de charge de votre batterie ainsi que ses cosses. Une oxydation trop importante ou un desserrage même léger peut mener rapidement à des problèmes de charge, avec des impacts sur l’allumage et l’éclairage.

Prendre soin de l’intérieur et de l’extérieur du véhicule

Le salage des routes et les températures négatives abîment la carrosserie ainsi que les joints de votre véhicule. L’entretien de la carrosserie et des joints en hiver est assez simple. Pour commencer, nettoyez régulièrement la carrosserie de votre véhicule, notamment si vous empruntez des routes qui sont habituellement salées. Le sel de déneigement contient des agents corrosifs qui attaquent la peinture. Pensez donc à laver votre véhicule dans une station de lavage ou à la maison en utilisant un nettoyeur haute pression. N’oubliez pas que les jantes et les bas de caisse sont les plus exposés aux sels de déneigement. Un petit coup de cire auto en fin de lavage protégera d’autant plus ces éléments. Du côté des joints en caoutchouc, vous pouvez utiliser du silicone ou de la glycérine comme protection. Lorsque les conditions se dégradent, profitez du lavage pour verser un peu d’antigel dans les serrures, cela vous évitera quelques désagréments le matin.